oh non, pas çà. pv thomas

" Mlle Sawyer vous êtes collé ! ", voici la phrase prononcée par mon professeur d'histoire. Encore on pourrait dire ? Sûrement ! Ce jour là, on était un mardi et demain évidemment, je passerai ma journée en cours ou bien en colle. Magnifique ! Mais dans un sens çà m'arrangeait, j'aurai surement moins de chance de croiser Thomas s'il n'était pas collé évidemment. Enfin, depuis ce baiser et notre sorte de dispute, un froid s'était installé entre nous et quand je dis froid c'est plutôt glacial. On s'évitait, oh oui je l'évitais vraiment, on s'était mit d'accord on n'a plus rien à faire ensemble. C'était clair, net et précis. Mais il me manquait ... vraiment. Même si j'étais vexée et tout ce que vous voulez par la suite, Thomas c'était mon Thomas car maintenant, il est cencé être plus rien pour moi. Haylee dans l'affaire ? Elle ne comprenait pas quelle mouche nous a piqué ? J'aurai pu lui dire ... mais non, toute façon Thomas n'avait qu'à le faire c'était après tout sa meilleure amie, mais c'était la mienne par occasion. Puis s'éviter était dur face à ses conditions, c'était sur un jour ou l'autre nos chemins vont se croiser et là je pense que çà ne va pas être le grand amour entre nous. J'appréhendais cette rencontre, c'est vrai, je lui ai dis que c'était un beau sal*ud alors qu'il ne l'était pas vraiment.

On était mercredi, j'avais quitté la chambre assez tôt pour me réfugier dans mes cours, non, je n'étais pas en train de réviser, j'étais dans un endroit appelé bibliothèque où j'étais sur de ne jamais croiser Thomas. Pendant 5 jours, je ne faisias que çà, çà pourrait paraître stupide mais c'est le seul moyen que j'ai trouvé. Bref, le temps passait, j'étais allée en cours, j'avais mangé et je devais aller à la salle de retenue. Alors je marchais dans le couloir sans conviction puis j'arrivais enfin à l'hauteur de l'unique salle. Je soupira puis j'entrai dans la pièce. Je posai mes affaires enfin mon sac sur la table au fond prés de la fenêtre.

5 jours. 5 jours qu'il manquait quelque chose dans ma vie, 5 jours qu'elle me manquait, 5 jours que son sourire me manquait, 5 jours que nos délires me manquaient, 5 jours que nos vents me manquaient, 5 jours qu'elle avait pris possession de mes pensées, 5 jours que je l'évitais. J'avais réalisé que quand une seule personne vous manque, le monde autour de vous pouvait paraître différent. Je ne restais plus avec Haylee et Larissa, je n'allais plus dans leur chambre en pleine nuit, nous ne faisions plus rien à 3 et Haylee était plus que perdue. Elle ne comprenait pas ce qu'il nous arrivait alors que nous étions si proches avant, pourquoi ce froid glacial entre nous, cette soudaine distance. Je ne lui avais rien dit, je n'avais pas envie d'en parler, plus envie d'y penser, simplement envie d'oublier. Bref, j'avais passé ces derniers jours à déprimer, regardant à chaque coin de couloir si Larissa n'était pas dans les parages, passant ma vie en cours et en étude pour être sûr de ne pas la croiser. Je crois que cela devenait inquiétant, j'étais limite parano et toujours sur les nerfs. C'était du gros n'importe quoi. Bref, grâce à notre petite aventure dans les couloirs du lycée l'autre soir, j'avais gagné tout mon après midi de mercredi en retenue. J'entrai dans la salle, en soupirant. Je posai alors mon sac sur la première table près de la fenêtre et me laissai tomber sur la chaise. Je regardai rapidement la salle pour voir si j'étais seul. Dites moi que je rêve ! Larissa Beth Sawyer était collée en même temps que moi et dans la même salle alors que je faisais tout pour l'éviter. Je la regardai quelques secondes puis détournai rapidement mon regard vers la fenêtre. Je devais lui parler, j'en avais besoin, pourtant je n'allais pas le faire. Pourquoi ? Peut être parce que j'étais un sal*ud...

Je m'ennuyais, c'est vrai que du coup nos petites soirées à 3 dans notre chambre où on marrait ou des trucs dans le genre, me manquait aussi. J'étais toujours en train de l'éviter, dés que je le croisais dans le moindre couloir, je le fuyais comme la peste, on se jetait des regards glacials toutes les dix secondes quand on se voyait au self ou autre endroit de Spiritual School. Je n'aimais pas cette situation, car après tout j'avais toujours considéré Thomas comme un vrai ami. Maintenant, tout avait changé dans un sens, depuis ce foutu baiser, on ne se parlait plus ou sinon c'était pour se lancer des méchancetés mais ceci c'était plutôt rare. Je n'avais jamais ressenti un manque pareil, quand j'avais perdu de vue un ami pendant des années, je n'avais pas ressenti cette chose au cœur que je venais d'attraper avec cette absence de Thomas. De l'amour ? Je n'avais aucune idée, notre relation était si spéciale, on était ami, çà je le savais mais notre amitié était basée sur un truc tellement recherché que je ne savais pas quoi penser. Tout ceci pour dire que Thomas me manquait vraiment, j'espérais qu'on allait vite se reparler mais çà faisait déjà cinq longs jours. Puis ma fierté gâchait aussi un peu tout, je ne voulais pas m'excuser en première, faire tout pour me faire pardonner du moins. C'est bien moche tout cela car je savais très bien que Thomas penserait la même chose, si lui aussi ressentait cette absence, je pourrais en douter peut-être. J'avais mis mes bras sur mon sac puis j'avais posé également ma tête sur ce dernier. J'espérais au fond de moi que quelqu'un viendrait pour parler ou un truc dans le genre, mais rien pendant quelques minutes. J'entendis un bruit de porte, elle était en train de s'ouvrir, je levai la tête avec une lueur d'espoir dans mes yeux. Je perdis rapidement ce sourire quand je vis la tête de Thomas. Tout d'un coup, je me sentais pas vraiment bien, et là je voulais une autre personne en retenue, de longues heures à ses côtés sûrement un long silence qui allait régner durant tout ce temps. Je le regardais puis je tournai ma tête pour regarder en face. Puis je me mis à ravaler ma salive et je positionnai comme tout à l'heure puis je fermai les yeux, croyant que le temps allait passer vite.

Malgré tout cela, je n'avais rien changé de mes habitudes, ou presque, j'étais resté le même, sourire aux lèvres, blagues idiotes et compagnie. Je faisais tout pour que personne ne voit que cette histoire m'atteignait car après tout, j'étais Thomas Alexander Preston et rien ne m'atteignait. Malheureusement pour moi, il se trouve que Larissa et moi, étions assez populaires dans ce lycée et comme tout populaire qui se respecte, tout le monde était toujours au courant de nos histoires. On ne savait jamais comment, par qui et pourquoi mais le les gens du lycée étaient toujours au courant des dernières rumeurs. Tout cela pour dire qu'il y en avait de multiples qui circulaient sur notre compte depuis environ 4 jours. Je crois qu'à Spiritual School les murs ont des oreilles. Ce n'était pas vraiment la question de savoir cela mais il faut dire qu'à chaque fois que tu traverses un couloir et qu'on a l'impression qu'on parle de toi cela fait pas toujours plaisir. Peut être que cette réputation qu'on avait tant cherché à se faire, ce n'était finalement pas une bonne idée. Peu importe c'était fait, tout comme ce baiser, cette dispute, et ces mots que l'on ne pensait pas, ou du moins, pas moi. Je ne me rendais pas compte, mais je passais beaucoup de temps avec elle en fait. Depuis nos retrouvailles, on trainait souvent ensemble, à droite et à gauche et le fait que l'on soit tout deux amis avec Haylee faisait que l'on passait encore plus de temps ensemble. En dehors de Haylee, nous avions aussi des amis en commun, comme Lauren. J'aurais peut être dû réfléchir à tout cela avant d'écouter mon envie pour une fois dans ma vie, mais je ne l'avais pas fait et je ne pouvais revenir en arrière alors je me devais d'avancer. Puis avec mon caractère, je ne risquais pas d'arranger les choses, et comme je savais qu'elle avait un peu le même, cette situation pourrait durer très longtemps. Ma fierté faisait que je n'allais pas m'excuser en premier, surtout pas après ce qu'elle m'avait dit. Puis je ne voyais pas de quoi je devais m'excuser, je l'avais déjà fait l'autre soir. Peut être m'en voulait-elle pour une autre raison, peu importe, je ne pouvais pas le deviner tout seul. Je regardai pendant de longues minutes l'extérieur de la pièce, mais je ne pouvais me la sortir de la tête, je voulais me retourner, la regarder une nouvelle fois, pouvoir la comprendre, mais je ne le fis pas. Je croisai mes bras sur la table et fixai l'horizon, me demandant si un jour cette histoire se terminera enfin.

Wahoo, vous pouvez contaster qu'il y a beaucoup d'ambiance dans la salle de retenue, et pourtant vous avez les deux personnes les plus réputés de Spiritual School qui foutent le bordel au quotidien dans cette foutue école. Mais cependant, quelques élèves ou tout le peuple de Spiritual avaient remarqué un froid entre nous, je me demandais même parfois, comment ils avaient remarqué ? Après tout, on se parlait et tout .. ironique ! Enfin, je me demandais s'ils savaient pourquoi ? Vous imaginez la honte, tout le monde serait au courant que Thomas m'ait embrassé, enfin ce n'est pas vraiment une honte plutôt un truc cool mais sur le fait que je me suis barrée moi, la jeune fille qui couche à droite et à gauche ne l'a pas fait avec un des plus beaux gosses de l'établissement catholique. Voilà, ma réputation est baclée et je suis sûr qu'on va m'humilier quelques minutes plus tard. Non mais, toute façon les gens ont le don de rien comprendre. La situation pourrait paraître simple, car voilà hop il embrasse vous prolongez puis çà finit au lit, mais moi je trouvais cette relation si bizarre, qu'est ce qu'on foutrait Thomas et moi ensemble ? Je ne dis pas qu'on serait obligé de marcher main dans la main, çà serait la meilleure, enfin en tout cas obligé de sortir ensemble. Enfin, dans un sens je ne regrettais pas mon choix, enfin tout cela avait ruiné notre amitié, et je me le pardonnais pas au fond de moi. Puis la fameuse phrase que je lui ai sorti alors là j'avais terriblement honte. Je le regardais, oui blonde, je sais, il allait se foutre de moi ? Si oui, seulement pour se venger, je le connaissais bien au fond donc ... Je décidai d'ouvrir la parole.

- Je suis désolé pour t'avoir traiter, enfin de tu sais quoi ! J'en pensais pas un mot !

" Fermez là ! "

Tu sais, tu n'es pas la première à me le dire. Mais je pensais que tu étais différente.

C'était la meilleure de l'année, je venais de m'excuser et j'en prends encore un peu plus dans la gu*ule. Non mais c'est vrai, je suis simplement une fille c'est tout, je n'avais rien de différents face aux autres, je n'étais pas vraiment unique dans mon genre. Il me trouvait peut-être différente car j'étais sûrement une des rares filles qui a fait une crise lorsqu'il m'a embrassé. Thomas me cherchait vraiment des poux dans la tête, je regrette tellement d'être entrer dans cette fameuse chapelle l'avoir vu et tout, même si à ce moment là je ne regrettais vraiment rien, tout au contraire. Toute façon ce genre de situation çà n'arrive qu'à nous deux, et d'ailleurs je me demande pourquoi Dieu fait tout pour nous mettre dans des drôles de situation. Enfin pas si drôle dans ce cas. La raison ? Sûrement qu'on n'avait pas foi en lui alors il faisait tout se venger de ses mauvaises personnes qui salissent la tendre image de Spiritual School, toute façon c'est sur je ne vais pas changer pour lui. Puis pour Thomas à la même occasion, je ne vais pas essayer d'être différente pour ces beaux yeux, c'est vraiment mal me connaître. Enfin bref, on était tous les deux têtus comme des mules puis par dessus le marché on avait notre fierté. Bref, cette journée commençait à me taper sur le système. Journée de pacotille, je suis maudite.

- Ouais mais toi tu ne sais pas juger les gens, t'es bon qu'à coucher !

Bam, et voilà, j'étais méchante peut-être mais bon, disons que c'est un trait de mon caractère diabolique. J'avais tourné mon regard, oui je ne le regardais plus. Il n'avait vraiment plus rien à regarder maintenant. Je regardais le surveillant qui commençait à ne plus supporter cette situation. En plus, c'était celui qui nous avait vus dans le couloir à côté de la chapelle donc voilà, il est mal tombé vu comment notre relation entre Thomas et moi tourne mal. Mais je n'allais pas faire le premier pas, il ne le méritait pas, mais bon je n’ai peut-être pas envie de lui parler. Ok mensonge, car après Thomas s'est mon Thomas et il me manque.

Tu t'es vu toi ? Tu vaux pas mieux que moi !

Il cherchait la guerre, mais comment être méchante avec lui ? Après tout depuis toujours, le jeune homme était mon ami, avec qui je trainais tout le temps, avec qui je délirais comme toujours. Puis il y a aussi le fait qu'on soit pareil, on faisait les mêmes choses, genre les relations d'une nuit, puis on avait le même caractère. Surement pourquoi je l'avais apprécié dés le début car il est pareil que moi, mais de fois ce n'est pas bon et dans ce cas, je le détestais. Beaucoup de choses avaient changé à Spiritual School, et notre relation aussi. Tout le monde nous connaissait amis avec un petit plus, une sorte d'attirance interdite comme pas mal de choses dans cet établissement catholique. C'est vrai, les gens, les lycéens nous regardaient comme un petit couple, je ne savais pas pourquoi, peut-être le fait qu'on soit trop proches. Mais proches dans une autre façon qui est bien différente de la petite amitié entre Haylee et Thomas. Je l'avais toujours considéré comme un ami, je ne pouvais pas imaginer plus avec un mec pareil que moi, çà ne le ferait pas après tout, soit on se montrait infidèle, soit le côté romantique du couple serait un peu dur à faire. Car pour moi, je n'ai pas vraiment une expérience, disons que je ne sais pas ce genre de choses ne m'attirait pas vraiment, allez savoir pourquoi, ... Surement le fait de voir le couple de mes parents qui s'était terminé plutôt mal. Enfin, chez un homme, je ne cherchais pas çà, je pense qu'à force les gens avaient compris.

- Au moins, moi je ne me fais pas traiter de sal*pe !

Il m'avait jeté un regard noir, je lui rendis à ma façon d'ailleurs. Je lui fis un sourire forcé mais aussi moqueur. J'étais en train de me moquer d'un ami, enfin ancien ami. Mais là, ma honte s'était effacé, ce que je savais déjà c'est que çà allait vite s'aggraver petit à petit, on allait surement monter la voix, comme un vrai petit couple. Rien qu'à voir sa tronche m'énervait, c'était comme çà et ce n'était pas prêt de changer. Ce mec était insupportable quand il s'y mettait et je crois que je vais vite me barrer de cette salle, non pas peur mais juste par énervement, mais çà serait lui qui gagnerait alors non.

C'est parce qu'ils n'osent pas blesser ta petite âme sensible, mais au fond, ils le pensent tous.

Ce mercredi restera dans les mémoires, même au point que nos enfants vont devoir étudier cette date en histoire quand ils seront assez grands pour çà. Oui, après tout ce mercredi était légendaire, je venais d'avoir une langue de vipère comme Thomas vers un ami. Enfin, maintenant, on était plus vraiment ami, je pense. Je pensais déjà au professeur d'histoire qui dirait un truc dans le genre, Larissa Beth Sawyer et Thomas Alexander Preston se disputaient dans une salle de colle dans un établissement religieux donc privé où une chapelle était normalement interdite, ils rentrèrent tous les deux puis les deux personnes se retrouvèrent dans une armoire en train de s'embrasser. La jolie blonde partit dans sa chambre triste ou bien en colère, selon les témoignages çà serait un mélange des deux. Ils se parlèrent seulement quelques secondes, ils finirent par s'éviter dans les couloirs ou autres endroits de Spiritual School, situé à Oxford. Ils tombèrent le même jour dans une salle de retenue, et c'était ce jour là, que leur amitié était finie. Haine ou amour ? Voici la question qu'elle se posait, la réponse ? Elle était tombée amoureuse du mauvais garçon sûrement, et cela depuis toujours.

- Au moins, moi j'ai une âme pas comme certains !

Il ne devait pas me touché, non je ne veux pas qu'il gagne. Pourquoi faire ? Pour finir en pleurs ? Non, pas à ce point là, je n'étais pas une gamine sensible qui pleure pour un rien tout au contraire. Il avait juste brisé un coin de carapace, celle que j'avais tout fait pour qu'elle soit un peu solide. Je l'avais sûrement cherché, il avait continué, en tout cas cela n'allait jamais se terminer.

En tout cas, mieux vaut ne pas en avoir que d'en avoir une et de ne pas s'en servir.

Maintenant, je me concentrais pour ne pas penser encore et encore à Thomas. Cela risque d'être difficile, vu qu'il est dans la même pièce que moi puis par la même occasion, on se parle enfin d'une drôle de façon car c'était plutot méchant toutes ces paroles. Je chantonnais dans ma tête les paroles d'une chanson que j'avais entendu à la radio il y a quelques jours, je ne me souviens plus vraiment le nom du chanteur, mais bon j'ai eu un véritable coup de coeur pour cette chanson, comme Thomas d'ailleurs. Ok, je pensais tout le temps à lui, j'étais vraiment accro à lui comme une drogue, il fallait que je me calme. Dîtes moi pourquoi je l'avais rencontré quand j'étais plus jeune dans ce fameux camp puis l'avoir recroisé, enfin revu dans cette prison nommée Spiritual School. " I wanna be with you ", je pourrais la chanter cette phrase avec Thomas, mais vous imaginez la scène, peut-être qu'il se moquerait de moi car après tout depuis tout à l'heure il ne faisait que me répondre ce qui pourrait semblait logique vu que je commencais à fort l'énerver. Enfin bref, je le regardais en lui riant presque au nez.

-

Mon dieu que c'est profond !

Je suis sincérement désolé d'être venue dans cette chapelle, avoir croisé le chemin de Thomas cette soirée là. Sérieux, si je n'avais pas tout fait pour entrer dans cette chapelle, on n'en serait pas là, mais vraiment pas, on serait tranquille en train de rire, de discuter de n'importe quoi puis même s'envoyer des vents en tout bien tout honneur. Mais là, je vous jure j'étais à deux doigts de vouloir lui foutre une tarte mémorable, mais je ne voulais pas montrer mon amour avec une la rage pareil. Car au fond, je ne voudrais pas mettre une claque à cet homme, il ne serait plus si parfait.

Oh ! J'avais oublié que c'était sûrement un peu trop profond pour ton pauvre petit cerveau de blonde. Tu veux que je reformule peut être ?

Adieu mon amour, adieu mon ami " Merci James Blunt d'avoir écrit cette chanson, voici le parfait résumé de notre histoire du moment. A croire que notre cher chanteur anglais, je crois... aime notre petit couple Thomas - Larissa. Comment développer cette phrase ? Hum, je n'ai pas tendance à faire des commentaires car je ne suis pas vraiment douée dans la matière si vous voyez ce que je veux dire. L'amour, je l'avais rencontré avec Nathan, oui car c'était le premier garçon que j'avais aimé comme une folle enfin il ne le savait pas vraiment, je ne savais pas pourquoi, mais les mots ne sont jamais sortis, pourtant je ne voulais pas attendre le mariage pour le dire. Cet amour, je l'avais recroisé avec Thomas, lui non plus, il ne le savait pas et il ne le sait pas. Pourquoi ? Tout était si compliqué que les mots ne sortaient pas. Deux hommes, seulement deux dans ma vie et je n'avais pas réussi une simple histoire de " Je t'aime ". Quand on voit la télé, un couple s'échangeait des baisers et qui dit je t'aime à leur partenaire, voilà je les enviais. J'échangeais des baisers mais pas dans le même genre, et au lieu de dire je t'aime, je dis tout simplement j'aime. Quelques mots rajoutés ou pas, il y avait une énorme différence entre cela, et je le savais très bien mais pourtant je ne changeais pas pour ce que je voulais vraiment. J'avais seulement envie d'être prise dans les bras, ressentir cette chose, avoir ce moment qui me ferait un bien fou et prendre confiance en moi dans cette simple chose nommée l'amour mais si dure pour de nombreux gens.

J'ai un cerveau, toi ton cerveau c'est ton petit truc de 3 centimètres qui te sert de sexe !

Je le regardais avec colère, je pourrais très bien lui dire " Ta gu*ule je t'aime " mais bon, je ne pense pas que çà soit vraiment le moment, enfin je pense. Mais sans réfléchir, je me levais de mon siège, je m'avançais droit devant moi, pas à la sortie non, je faisais face à Thomas, l'homme que j'aime depuis toujours. Je lui pris la tête en positionnant ma main sur sa chevelure. Je me rapprochais de ses lèvres et lui murmura.

Ferme là, je t'aime !

Et voilà mon petit remix, je déposai enfin mes lèvres sur les siennes, mes yeux étaient fermés évidemment, je ne me souciais plus de l'avis de Thomas, bon ou non ...

Au moins, mon soit disant "cerveau", je l'uti...

Rien à dire. Oui, on avait tout dit, la sécheresse de l'inspiration comme tous les fameux poètes dont je ne retenais jamais leur nom. C'est vraiment désespérant mon niveau de lecture ou la littérature peu importe. Dire que Thomas était mon inspiration ? Même pas en rêve, enfin ce n'était pas çà le problème mais çà faisait vraiment cliché et en plus je ne savais pas écrire des alexandrins. Le don d'être doué, hein. Puis tout d'un coup, une pensée venait dans ma tête, j'avais étudié un livre où il avait de nombreuses chaînes amoureuses trop compliqué pour moi. Aimer une personne qui n'est autre que votre prisonnière alors que vous devez vous marier avec la fille que votre famille a choisi. La prisonnière est encore amoureuse de son veuf mari. Il épouse sa captive laissant l'autre dans les bras d'un autre qui l'aime, elle lui demande de le tuer, il ne le fit pas par respect étant donné que c'est le roi d'Epire. Et elle, son ancienne fiancée se suicide sur son corps, les grecs l'avaient tué, l'homme qu'elle avait toujours aimé, la captive avait laissé échapper un sourire mal placé pour dire. C'était fini, le roman était fini. Mais je ne croyais pas à cet amour si étrange, trop hostile à mon goût, on ne voit que çà dans les films après tout, ou les romans en fait. Moi, en tout cas je n'aurai pas le courage de faire çà, sûrement que je ne suis pas aussi folle qu'eux. Je ne tuerai jamais quelqu'un pour Thomas. Puis, je préfère la place de la victime, celle qui la lâchait, enfin je ne ferai pas çà, je sais très bien qui pourrait pas me quitter pour une autre, enfin je pense ...

Je n'avais pas cherché à écouter sa phrase, trop de secondes perdues, j'avais envie et je le fais. J'avais avancé un pas vraiment décidé, comme si je marchais sur l'eau pour rejoindre Thomas, n'importe quoi mes comparaisons tout de même. Je l'avais embrassé, c'est vrai, cette fois-ci s'était moi mais c'était à ce moment là que j'avais enfin compris l'envie et le baiser de Thomas la dernière fois. A quoi ressemblait ce baiser ? Il était tout sauf sauvage comme je faisais souvent avec mes conquêtes d'un soir. Je l'avais embrassé tendrement, et oui c'était bien différent mais tellement mieux quand on embrasse l'homme qu'on aime pour seulement la deuxième fois. Il posa ses mains sur mes petites joues x). Je profitais du moment encore un instant avant de mettre un terme au baiser, ce baiser auquel je ne partirais pas, c'était le premier et sûrement pas le dernier, du moins je croise les doigts.

Hum, c'était mal parti mais disons que sur le coup ma phrase et surtout mon geste avaient déjà tout changé, je me sentais soulagée à croire que j'avais gardé çà pendant ces cinq jours, 5 jours où j'avais réfléchi à ma relation avec Thomas, disons que prendre une certaine distance nous avait fait du bien, ce n'est que mon avis après tout. Même si je suis étrangère en tout ce qui concerne l'amour, je le savais, j'avais suivi mon instinct de Larissa et je l'avais embrassé. Simple et rapide non ? Enfin, j'étais très fière de moi car après tout je lui avais dit ces trois mots en toute simplicité et j'avais enfin compris que je l'aimais et que j'avais fait une erreur lors de ce vendredi soir, où j'étais partie comme une gamine. Mais, je savais aussi qu'entre nous çà allait être compliqué, on n'allait pas être très doué à la matière, enfin s'il ressent les mêmes sentiments que moi. Bref, j'avais une terrible d'avoir une relation secrète car comme çà, si un problème arrivait enfin un truc dans le genre personne ne saura au courant. Puis vous imaginez la scène ? Peut-être que les gens allaient se moquer de nous vu qu'on n'est pas vraiment spécialistes ou encore Haylee qui allait dire je le savais, hum je ne voulais pas qu'elle gagne sur ce coup là. C'était peut-être nul, mais bon, j'avais l'impression que j'allais être plus en sécurité.

La fin de notre baiser avait sonné. Je ne savais pas ce que faisait le surveillant en tout cas il n'a sûrement pas vu la scène, et encore heureux. On se regardait dans les yeux, lui, il me touchait les joues du bout de ses doigts, alors un sourire avait fait surface, je ne savais pas quoi lui dire, et je pense même que mon regard avait transmis le message, après tout j'avais déjà tout dis avec la phrase précédente, mais son silence était pour moi assez lourd à porter. Pourquoi disait-il rien ? Il aurait pu tout de même chanter un truc tout idiot comme La Macarena, non je délire sérieux. Je ravalai ma salive pour je ne sais quelle raison. Puis, un frisson me parcourra sur tout mon corps, les femmes sont douées pour sentir les courants d'air à trois kilomètres d'où elles sont, et dans cette matière j'étais plutôt la championne.

Je n'avais rien dit à sa phrase, c'est vrai. Pourtant elle venait de me dire ces trois mots si importants pour tant de personnes. Je ne savais quoi dire. Je ne pouvais dire moi aussi, moi aussi cela ne signifiait rien. "J'ai perdu mon portable. Moi aussi." "J'ai 9 heures de cours aujourd'hui. Moi aussi." "Je déteste cette prof. Moi aussi." C'était quelque chose d'important et je préférais ne rien dire et attendre, d'être sûr de notre relation, de mes sentiments, de ses sentiments avant de lui dire ces mots si important pour elle que pour moi. Je ne voulais pas la blesser en ne disant rien, j'avais juste besoin d'un peu de temps. Elle frissonna légèrement ce qui me fit sourire. J'enlevais ma main de sa joue. Puis, je reculai ma chaise avant de la prendre par la taille et la fis s'assoir sur mes genoux tout en passant un de mes bras autour de sa taille pendant que l'autre frottait doucement son bras. Les filles sentaient toujours des courants d'air à des kilomètres et moi, je n'avais quasiment jamais froid, encore quelque chose que je ne comprends pas aux filles. Je la regardais. Je devais lui parler. C'est vrai, j'étais vraiment heureux d'être avec elle je ne peux pas le nier mais j'avais aussi une certaine réputation, et j'y tenais. Il faut croire que j'y tenais même plus qu'à notre relation, peut être par peur que cela ne fonctionne pas entre nous. Je tournai la tête quelques instants, ne sachant pas vraiment comment lui dire. Elle me dit qu'elle m'aime et moi je ne trouve rien de mieux que de lui dire que je tiens à ma réputation et que par conséquent, je pense qu'il serait mieux que nous ayons une relation cachée. Ce n'est pas vraiment facile à dire. Je reposai mon regard sur elle.

Je... enfin tu sais... on a certaines réputations ici... et tu crois pas que... ça serait mieux si on avait une relation secrète ?

J'avais beaucoup hésité entre les mots, ne sachant pas vraiment comment tourner ma phrase et lui dire cela. J'avais peur de sa réaction voir très peur. Je risquais encore une fois de la perdre. Il faut dire qu'avec sa réaction de la dernière fois, je ne pouvais avoir que peur. Je n'étais aussi pas très doué, à peine sommes nous ensemble, enfin je crois, que je lui demande d'avoir une relation secrète, pas vraiment subtile.

Il m'avait installé sur ses genoux, c'est vrai que rester debout commençait à fort me fatiguer. Bref, il me tenait tandis que son autre main se contentait de me caresser mon bras, je ne fis que sourire en passant ma main sur ma joue, comme si ce moment devait se montrer vraiment gestuel. Mais çà ne me dérangeait pas, tout au contraire, j'aimais tout ces gestes qui me procuraient, çà pourrait être banal mais tellement bien quand on ressent quelque chose pour la personne qui vous le fait. J'avais l'impression d'être dans une église, où on se devait de chuchoter, être en totale harmonie, je ne regrettais même plus cette colère d'avant, car grâce à celle-ci, je vivais cette scène, s'il ne m'avait pas embrassé, on ne serait pas dans cette salle de retenue et je n'aurai pu réfléchir aux sentiments que j'avais envers Thomas, çà serait toujours une relation ambigüe mais vraiment sans plus. Je me fichais royalement du fait qu'il ne m'avait pas répondu à ce fameux "Je t'aime", pour moi j'étais soulagé d'avoir enlevé ce poids dans ma conscience, maintenant je pouvais sourire à la vie pendant que lui, ben lui il hésitait ou je ne sais quoi, en tout cas j'étais débarrassé de tout cela et çà me convenait vraiment. C'est sûr, que je pouvais être triste qu'il ne m'est pas répondu, mais je ne voulais pas d'une relation si rapide, précipité, prendre son temps c'est bon par moment. Toute façon, je devais me montrer relaxe, c'était la première fois que je vivais ce genre de relation, enfin j'ai eu des ex mais ce n'était pas vraiment pareil. Je le regardais alors qu'il commençait à s'avérer un peu plus sérieux, je le regardais droit dans les yeux mais à l'annonce de sa phrase, je rigolais. Il pourrait peut-être le prendre mal, mais bon à croire qu'on marchait dans la même direction tous les deux, le même avis sur tout.

- Hum, désolé mais je pensais exactement la même chose il y a 10 secondes, donc oui !

J'avais fini par me calmer, mon rire ne se fait plus entendre, je ne savais pas combien de temps était passé dans cette première heure de colle, mais je m'en fichais être avec Thomas me suffisait largement, puis tant mieux d'ailleurs. Je passai mes mains derrière son cou par simple habitude, je ne savais même pas ce que j'attendais de lui.

Je dois avouer que ces 5 jours, cette séparation avait été bénéfique à notre couple. Nous nous étions séparés pour mieux nous retrouver, enfin presque, parce qu'au début ce n'était pas vraiment gagné. Je crois que si elle n'avait pas fait le premier pas, cela aurait duré encore quelques jours, le temps que je me décide à aller lui parler. Je ne vais pas remuer le passé alors que le présent est tout ce qu'il y a de mieux. J'arquai un sourcil en la voyant rire. Super. Je me sentais déjà mal de lui demander cela alors si en plus cela la faisait rire, cela me mettait encore plus mal à l'aise. Puis, pour une fois que j'essayais d'être sérieux, cela la faisait rire, limite si elle se foutait pas de ma gueule, sympathique. Le positif, c'est qu'au moins elle était pas partie en courant, c'était déjà cela de gagné. Quand elle dit enfin sa phrase, je soupirai légèrement car j'étais un peu soulagé de sa réponse, je dois l'avouer. Mais quand même elle aurait pu le dire plus tôt, je me sens tout bête maintenant. En plus, elle commence sa phrase par désolé, j'ai failli faire un arrêt cardiaque moi, j'exagère un peu, un tout petit peu. Je lui souris.

Et t'aurais pas pu le dire avant non ? J'ai l'air bien moi maintenant.

C'est vrai, j'avais hésité entre les mots et tout, et en fait elle pensait exactement pareil. Quand je dis qu'on est pareil et qu'on pense la même chose, c'est pas n'importe quoi. Elle passa ses mains derrière mon cou, ce qui me fit sourire. Nous allions avoir une relation secrète, j'avais un peu peur de ne pas arriver à le cacher, surtout à Haylee ou Lauren, enfin ceux qui me connaissent par cœur et qui connaissent Larissa par la même occasion.

- Oh, tu préféres que çà soit moi la ridicule, égoïste !

Je me mis à rire comme une idiote, non mais çà c'était méchant quand même, pourquoi çà serait moi qui me taperait la honte ? Toute façon, c'était lui, là. J'aurai pu le dire plus tôt mais non, j'avais vu Thomas Preston se tapait la honte en buguant alors franchement j'aurai du filmer la scène, envoyer la cassette à Vidéo Gag pour gagner 1 500 euros non ? Enfin une certaine somme dont je ne sais plus vraiment le montant. Enfin, je trouvais ceci vraiment mignon même si le but de l'opération était avoir une relation secrète, çà pourrait être drôle enfin je pense que je faisais çà plus pour le fun que pour ma réputation dont je me fichais maintenant grâce à lui. Toute façon, discrète que je suis, je vais avoir le malheur d'être attraper au fait. Tout cela pour dire, qu'on allait vite remarquer cette petite attitude qui serait présente entre nous, en tout cas vu nos amis respectifs, c'était joué d'avance mais bon qui ne tente rien n'a rien. La sonnerie retentit, déjà une heure ? C'est vraiment fou, en tout cas c'était fait puis çà me convenait, désormais j'étais sur de passer une bonne après midi, une bonne semaine et tout. Merci Thomas d'amour ! Bref, je déposai mes lèvres sur les siennes avant de me lever pour pouvoir un peu marcher bien sur et surtout quitter la salle seulement cinq minutes.

Huum, oui tu ne savais pas encore ?

FINI =)